Archives par mot-clé : Techniques de l’archéologie

Assemblée générale : présentation de travaux aidés

A l’occasion de notre assemblée générale du 29 mars, des chercheurs et chercheuses aidé·e·s en 2024 par notre association, viendront présenter leurs travaux l’après-midi, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).

Louise DerbordLes Alpes au Mésolithique : apports de l’archéozoologie à la compréhension des modalités d’occupation et d’exploitation du territoire montagnard, par Louise Derbord, doctorante en archéozoologie au sein du laboratoire TRACES (UMR 5608), Université Toulouse II Jean Jaurès

Cf. photo d’en-tête : Faune mésolithique montagnarde in situ,
© P.-Y. Nicod

Maxime Ballouard

 

À la recherche des paires de contours découpés magdaléniens : développer une méthode, par Maxime Ballouard, archéologue statisticien, TRACES & CReAAH, à la recherche d’une thèse financée pour poursuivre ses travaux au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

Contour_Decouper_St_Michel_Mascaraux
© Olivia Rivero & Diego Garate

 

Le réexamen du sarcophage de Bouliac (Gironde) par Tiphaine Joseph Balaguer, doctorante en sciences archéologiques au sein du laboratoire Ausonius (UMR 5607), Université Bordeaux-Montaigne

sarcophage de Bouillac (33)
© B. Bizot 1986, 10

 

 

 

 

 

Le site antique de Cadayrac &  musée Fenaille (12)

Jeudi 8 août 2024Martine Joly

Visite lors de la campagne de fouilles du site antique de Cadayrac (Salles-la-Source) en compagnie de Martine Joly, enseignante-chercheuse, TRACES, RHAdAMANTE, Université Toulouse Jean Jaurès, UMR 5608-TRACES).

Le musée Fenaille de Rodez présente l’exposition temporaire
Éthiopie, la vallée des stèles,

Sede-Mercato_Abaya-mission-2022-copie-1536x1174

qui fait écho à sa collection de statues-menhirs, la plus importante d’Europe.

statues-menhirs Fenaille

 

Le sauvetage   archéologique   de  la  place  de  la  Cathédrale     à Montauban

À l’issue de notre assemblée générale, vers 16 h 15,
cette conférence nous sera proposée par Françoise Echasseriaud, responsable de cette opération en 1983-84.

A l’annonce de la réalisation d’un parking souterrain, les archéologues amateurs locaux et  la Circonscription Régionale des Antiquités Historiques informent la municipalité du potentiel archéologique de ce lieu. En effet, si la place existe depuis la construction de la cathédrale à la fin du XVIIe siècle et a subi de nombreux remaniements (notamment un nivellement au XIXe s. et une grande tranchée anti-aérienne lors de la seconde Guerre Mondiale), les textes et témoignages anciens établissent clairement la présence d’un îlot urbain dès le XIIIe s. puis d’un couvent de Clarisses[1] ruiné pendant les Guerres de religion. La nécessité d’un sauvetage urgent est admise par tous mais il devra s’effectuer en suivant les travaux sans les retarder, avec peu de moyens de terrain et aucun pour les études post-fouilles, contrairement à ce qui se fera ensuite avec l’avènement de l’archéologie préventive.

Ce sauvetage a constitué jusqu’aux toutes récentes fouilles préventives de la Place Nationale la plus grande opération archéologique menée au cœur de la ville de Montauban et la première fouille urbaine de la région Midi-Pyrénées.

[1] D’où le nom de « Place des Monges »