Le dimanche 4 mai 2025
Archives par mot-clé : Moyen Âge
Châteaux médiévaux de Comminges
le dimanche 16 février 2025
Juchés sur leurs collines du piémont des Pyrénées, le Castet d’Izault-de-l’Hôtel et le château de Montespan sont deux illustres vestiges du comté de Comminges à la fin du Moyen-Âge que nous découvrirons en compagnie de Thibaut Lasnier, archéologue du bâti, castellologue (spécialiste des chateaux) et co-responsable des fouilles menées au Castet depuis une dizaine d’années.
Le Castet d’Izault-de-l’Hôtel
C’est l’un des 6 châteaux principaux des comtes de Comminges entre les XIIIe et XVe siècles, chef-lieu d’une chatellenie qui regroupait 27 seigneuries montagnardes.
Implanté sur une des 7 collines qui entourent la vallée du Job, il offre en plus un panorama exceptionnel avec en particulier, la montagne du Cagire qui s’élève au-delà d’une brèche où passe cette rivière sinueuse qui traverse le village.
Il fait l’objet depuis plus de 12 ans d’une vaste opération qui allie fouilles, sauvegarde et valorisation, impulsée par l’association
« Les sept collines ».
Le château de Montespan
Tout comme le Castet, c’est entre les XIIIe et XVe siècles, un important ensemble fortifié. Il fut le centre de pouvoir et la résidence principale de la puissante famille des Montespan d’Espagne.
Son donjon du XIIe siècle, édifice d’origine de l’ensemble est remarquablement conservé.
En cas de mauvais temps, une seconde date a été fixée au dimanche 9 mars 2025.
photo d’en-tête : vue depuis le Castet d’Izaut-de-l’Hôtel
Voyage d’automne en Puisaye
du 21 au 25 octobre 2024
Richesses minérales de la Puisaye, sources de son patrimoine
La Puisaye est un des pays bourguignons, à cheval sur trois départements. Elle s’étend entre les vallées de l’Yonne et de la Loire au niveau d’Auxerre et de Cosne-Cours-sur-Loire sans toutefois les atteindre. Ses collines sont couvertes de forêts et de bocage et leur sous-sol renferme de nombreuses richesses minérales qui ont profondément marqué son histoire et son patrimoine jusqu’à aujourd’hui.
C’est aussi le pays natal et d’enfance heureuse de Colette dont elle fit un thème récurrent de son œuvre littéraire.
Lundi 21
trajet Montauban—Cosne-Cours-sur-Loire
Nous avons logé pour la semaine, à Cosne-Cours-sur-Loire.
Nous avons visité chaque jour une des plus remarquables églises peintes en fonction de leur proximité géographique avec les autres lieux visités et non du thème ou de la chronologie.
Mardi 22— le minerai de fer
En Puisaye, ce minerai sous différentes formes (blocs d’hématite rouge, nodules de limonite et grès ferrugineux) est en grande quantité et facile d’accès. C’est donc dès l’époque gauloise puis principalement à l’époque romaine qu’il fut exploité dans des bas-fourneaux. Les principaux vestiges en sont des buttes de scories et autres résidus dénommées ferrier. On en dénombrait plus de 2 500 en Puisaye en 2013.
Le Ferrier antique de la Garenne à Tannerre-en-Puisaye
Ici, le terme ferrier désigne un ensemble de ferriers de 30 hectares, recouverts par la forêt qui a repris ses droits après l’abandon de l’exploitation des scories pour la construction des routes et pour approvisionner la sidérurgie lorraine aux XIXe et XXe siècles.
C’est un des deux plus grands de France avec celui des Martys dans la Montagne Noire. Il est classé Monument Historique. Une visite sympathique et instructive en compagnie du président, François Girard et de la secrétaire, Annick Rapin de l’association qui le fait vivre .
L’église St-Roch de Louesme
Sur la route de La-Ferté-Loupière, visite de cette église typiquement poyaudine (relative à la Puisaye) construite au début du XIIIe s. et reprise au XVIe où subsiste des peintures murales dont le martyr de Saint Blaise.
L’église St-Germain de La-Ferté-Loupière
La Ferté-Loupière fut un village déserté et c’est au moment de sa reconstruction et de son repeuplement à la fin du XVe siècle que le seigneur local commanda les peintures de l’église. Parmi elles, une des rares danses macabres conservées en France et même en Europe. En effet ce genre se répend après la Grande Peste du XIVe s. mais l’église catholique dans les siècles suivants ne va guère l’apprécier et en détruire une grande quantité. Outre sa rareté, elle est exceptionnelle par ses dimensions (25 m) et son état de conservation.
Tout aussi exceptionnelle, sa présentation par Didier Doré de l’Association des Guides de l’Yonne en Bourgogne (AGY) auquel nous adressons un grand merci : cette visite restera un des grands moments de nos voyages et excursions.
Mercredi 23 — ocres & argile potière
C’est la présence d’une argile aux qualités bien particulières qui a permis le développement de l’artisanat potier et la renommée des grès de la Puisaye.
Dynastie potière (12 générations, 52 potiers de la même lignée) dont les origines remontent à 1595, les Cagnat devenus Solano ont su conserver et transmettre les gestes et secrets de leur savoir-faire tout en restant innovants et dynamiques. Leur entreprise est toujours sur le même site depuis le XVIIIe siècle mais a diversifié ses activités avec l’exploitation et la commercialisation des ocres préparés à l’ancienne et des argiles potières. Elle est labellisée Entreprise du Patrimoine Vivant.
La carrière des Beaux Arts à St-Amand-en-Puisaye
Dernière carrière d’ocre de Puisaye, et une des rares restant en France, on y extrait l’ocre jaune, l’hématite, l’argile « ordinaire » et la terre de Myenne (argile potière pour les grès).
Petit coup d’œil, avant le déjeuner, à l’église Ste-Marie à St-Amand-en-Puisaye. Fondée au tournant des XIIe et XIIIe siècles, mais en grande partie détruite puis incendiée à 2 reprises, elle fut rebâtie au XVIe siècle, époque vraisemblable du décor mural de sa chapelle de la Vierge, peinture murale traditionnelle créée par des artistes locaux, complétée par un artiste de la cour utilisant la peinture à l’huile.
La poterie de la Bâtisse à Moutier-en-Puisaye
Fondée au XVIIIe siècle son vieil atelier a été conservé et est toujours en fonctionnement avec le travail des potières de l’association La Bâtisse : le pétrissage de la terre, le tournage, l’émaillage à la louche, l’enfournement et le défournement des pièces transformées par le feu. Chargé d’histoire et témoin d’un savoir-faire ancestral, ce lieu regorge de souvenirs d’époque et d’outils qui ont jalonné les différentes générations de potiers dont le remarquable four couché du XVIIIe siècle.
En relation avec la visite du matin et celles des églises peintes, nous avons mis la main à la pâte et passé un bon moment avec l’initiation à la peinture à l’ocre sur carreau céramique.
L’église St-Pierre de Moutier-en-Puisaye
C’est une des toutes premières églises à avoir été ornée par les peintres itinérants qui ont œuvré pendant trois siècles en Puisaye à la demande des seigneurs locaux en utilisant les ocres du cru.
Elle présente un des plus grands ensembles de Bourgogne avec une vie du Christ de la fin du XIIe s. et pour la fin du XIIIe, une procession, la Genèse, la vie de Saint Jean-Baptiste et le déluge. Des peintures ultérieures (jusqu’au XVIIe s.) ornent le chœur et les chapelles latérales.
A quelques pas de là, sur le site du prieuré, belle surprise, une opération d’archéologie sédimentaire et du bâti se déroulait. Nous avons eu la grande chance que sa responsable, Olivia Puel (maîtresse de conférence en archéologie médiévale à l’Université de Bourgogne) nous fasse visiter ce site et nous présente les premiers résultats et toutes les perspectives qu’il présente. Une rencontre passionnante. Merci à elle.
Jeudi 24 — le grès ferrugineux, matériau de construction
Avant d’aller à Guédelon, nous avons terminé notre découverte des peintures murales des églises de Puisaye à St-Fargeau, avec celles du XVIe siècle de la chapelle Sainte-Anne . Ici ce sont l’œuvre de peintres de cour dont la palette de couleur se diversifie avec le bleu et le vert grâce à des pigments venus d’ailleurs. En ce début de Renaissance, ce sont également de nouvelles techniques picturales qui sont utilisées.
Le chantier médiéval de Guédelon
Au cœur de la forêt et sur l’emplacement d’une ancienne carrière de grès ferriguneux, il nous a fallu une bonne partie de la journée pour faire le tour de Guédelon. Ce projet un peu fou de bâtir un château-fort philippien (type de château standardisé par Philippe Auguste), a débuté en 1996 (en 1228 selon le cadre historique choisi pour cette opération) et a permis de recréer in situ les procédés de construction et l’organisation d’un chantier de construction à l’époque de Louis IX.
C’est une véritable aventure d’archéologie expérimentale que les chroniqueurs postés au château et au moulin ainsi que les « œuvriers » et « œuvrières » des différents corps de métier nous ont brillamment fait partager.
Vendredi 25 — Argentomagus
Sur le chemin du retour, notre dernière visite a été consacrée au site et musée d’Argentomagus, sur le plateau qui domine Argenton-sur-Creuse.
Nous sommes toutefois restés dans notre thématique puisque sa richesse tant gauloise que romaine tient — outre les activités de son riche terroir rural, — à l’exploitation des forêts, des carrières de pierre, d’argile, du minerai de fer ainsi qu’à une importante activité métallurgique qui fit d’Argentomagus au début du IVe siècle une fabrica armorum omnium (manufacture d’armes de toutes natures), l’une des neuf fabriques officielles recensées en Gaule romaine.
Ajoutons à celà une situation à la croisée de 8 voies (dont certaines préromaines) en étoile et que son nom Argantomagos en gaulois puis Argentomagus en latin devenu notre Argenton signifie selon toute vraisemblance plaine-marché de l’or.
Trajet de retour vers Montauban.
Voyagiste et autocariste
Trajets en petit car de tourisme
Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matin
Les restaurants pour les déjeuners
lundi | Bessines-sur-Gartempe (87) | Le Bellevue |
mardi | Tannerre-en-Puisaye (89) | Au Coup d’Frein |
mercredi | St-Amand-en-Puisaye (89) | Au Grès des Envies |
jeudi | Guédelon (89) | La Halle |
vendredi | St-Marcel (36) | Les Mersans |
Châteaux médiévaux de Comminges
le dimanche 22 septembre 2024
reportée au 16 février 2025 en raison des conditions météo
Juchés sur leurs collines du piémont des Pyrénées, le Castet d’Izault-de-l’Hôtel et le château de Montespan sont deux illustres vestiges du comté de Comminges à la fin du Moyen-Âge que nous découvrirons en compagnie de Thibaut Lasnier, archéologue du bâti, castellologue (spécialiste des chateaux) et co-responsable des fouilles menées au Castet depuis une dizaine d’années.
Le Castet d’Izault-de-l’Hôtel
C’est l’un des 6 châteaux principaux des comtes de Comminges entre les XIIIe et XVe siècles, chef-lieu d’une chatellenie qui regroupait 27 seigneuries montagnardes.
Implanté sur une des 7 collines qui entourent la vallée du Job, il offre en plus un panorama exceptionnel avec en particulier, la montagne du Cagire qui s’élève au-delà d’une brèche où passe cette rivière sinueuse qui traverse le village.
Il fait l’objet depuis plus de 12 ans d’une vaste opération qui allie fouilles, sauvegarde et valorisation, impulsée par l’association
« Les sept collines ».
Le château de Montespan
Tout comme le Castet, c’est entre les XIIIe et XVe siècles, un important ensemble fortifié. Il fut le centre de pouvoir et la résidence principale de la puissante famille de Montespan d’Espagne.
Son donjon du XIIe siècle, édifice d’origine de l’ensemble est remarquablement conservé.
photo d’en-tête : vue depuis le Castet d’Izaut-de-l’Hôtel
Le cloître & l’abbaye de Moissac (82)
le samedi après-midi 22 juin 2024
Visite passionnante du cloître et de l’abbaye en compagnie de
Yoan Mattalia, archéologue, chercheur associé du laboratoire TRACES, université Jean -Jaurès de Toulouse, en charge de l’étude archéologique qui précède et accompagne la campagne de restauration du cloître.
Vous pouvez retrouver le cloître de Moissac et ses chapiteaux en intégralité sur le site Cenobium (Kunsthistorisches Institut in Florenz du Max-Planck-Institut et Istituto di Scienza e Tecnologie dell’Informazione « A. Faedo », CNR de Pise) dédié à la présentation multimedia des chapiteaux de cloîtres romans de Méditerranée : photographies numériques en haute résolution, modèles tridimensionnels et panoramas.
Photo d’en-tête : prospection géophysique en cours dans le préau du cloître © Eveha 2023
Penne d’Albigeois (81)
le dimanche 28 avril 2024
Excellente journée de découverte du patrimoine et de l’histoire de Penne d’Albigeois, en compagnie de Linda Ferré de l’AGIT, toujours aussi passionnante et passionnée.
Le matin
Le village
Déjeuner au restaurant la Terrasse pennole à Penne.
L’après-midi
Le château-forteresse
Construit au XIIIe siècle sur l’emplacement d’un castrum antérieur, il fut entre autre, un haut-lieu de la résistance contre la croisade contre les albigeois. Réputé imprenable durant tout le Moyen Âge en raison de sa situation sur une crête rocheuse dominant les gorges de l’Aveyron, il fut démantelé lors des guerres de religion.
Depuis plusieurs années, des fouilles archéologiques programmées et un projet collectif de recherche Autour du château de Penne d’Albigeois dirigés par Florence Guillot permettent de mieux documenter son histoire. Un rapport regroupant les 3 années du PCR et la dernière année des fouilles est téléchargeable.
image en-tête © Eric Biradom
La forêt de la Grésigne
le dimanche 3 mars 2024
Nouvelle journée de découverte en Grésigne, (comme souhaité l’an passé à l’issue de la sortie de février 2023), plus grande chénaie de la France méridionale et 3e plus riche forêt européenne en insectes avec ses 2 400 espèces, qui conserve également de nombreux vestiges des occupations humaines en particulier médiévales.
- la réserve biologique de Montoulieu ou lorsqu’on laisse vivre la forêt sans les Hommes.
- Notre Dame des bois à Mespel
- deux sites fortifiés de hauteur dont celui du Pont du Renard
en compagnie de
Nicolas Poirier, archéologue médiéviste
(TRACES—UMR 5608-CNRS, )
Bernard Alet,
géographe de l’environnement
(GEODE—UMR 5602-CNRS)
Christophe Mendygral,
président du Centre Archéologique des Pays Albigeois (CAPA)
que nous remercions bien chaleureusement.
Déjeuner au restaurant Les Bastides à Bruniquel (82)
photo d’en-tête © ONF
En forêt de Grésigne
le dimanche 5 février 2023
Plus grande chénaie de la France méridionale et 3e plus riche forêt européenne en insectes avec ses 2 400 espèces, la Grésigne conserve également de nombreux vestiges des occupations humaines en particulier médiévales.
- St-Clément : la motte et son environnement à la lumière des dernières et innovantes recherches archéologiques
- les fours de verriers du Pech de l’Aigle
- le mur de « Froidour » ou mur du Roy
- la réserve biologique de Montoulieu ou lorsqu’on laisse vivre la forêt sans les Hommes.
en compagnie de
Nicolas Poirier, archéologue médiéviste
(TRACES—UMR 5608-CNRS, )
Bernard Alet,
géographe de l’environnement
(GEODE—UMR 5602-CNRS)
Christophe Mendygral,
président du Centre Archéologique des Pays Albigeois (CAPA)
sympathique déjeuner au restaurant la Terrasse à Penne
photo d’en-tête © ONF
Voyage d’automne au cœur de Marseille
COMPLET
du lundi 24 au vendredi 28 octobre
Nous nous intéresserons principalement au cœur historique de Marseille, autour du Vieux Port, de la réplique de la grotte Cosquer aux différents musées et sites qui témoignent de la très haute antiquité de cette grande cité méditerranéenne. Sa richesse culturelle et patrimoniale est telle qu’il a fallu nécessairement faire des choix .
lundi 24
Étape sur la route, aux Baux-de-Provence pour une visite guidée du château, spectaculaire forteresse médiévale des seigneurs des Baux.
mardi 25
Une visite guidée du musée d’histoire de Marseille en compagnie de Sophie Ledrole nous permettra de nous initier aux 26 siècles d’histoire de cette ville qui est la plus ancienne fondée sur notre territoire .
Nous rejoindrons ensuite, la villa Méditerranée, site de la restitution de la grotte Cosquer qu’il est inutile de présenter.
mercredi 26
La Vieille Charité, remarquable ouvrage de l’architecte du roi Pierre Puget, originaire du quartier, fut construite au XVIIe siècle pour « accueillir les gueux ».C’est maintenant un centre multi-culturel qui accueille entre autres, le musée d’archéologie méditerranéenne. Nous visiterons son département égyptien, le deuxième plus important après celui du Louvre en compagnie d’Annabelle Ibghi mais nous nous intéresserons également aux autres collections provenant du pourtour méditerrannéen : Cyclades, Chypre, Grèce, Grande Grèce, Étrurie et Rome.
Le musée des docks romains consacré au commerce maritime antique est implanté au cœur d’un site archéologique exceptionnel : celui d’un vaste entrepôt portuaire d’époque romaine où le vin était stocké dans d’immenses jarres. Visite en compagnie de Sophie Ledrole complétée par l’évocation des découvertes archéologiques antiques sur le parcours pour rejoindre le site archéologique de la Bourse – Port antique où nous terminerons l’après midi.
jeudi 27
Dominant la rive sud du Vieux Port, l’abbaye St-Victor a été fondée sur l’emplacement des carrières qui ont fourni les pierres pour la construction du port antique, et celle de la très importante nécropole où fût enterré Victor, saint et martyr, saint patron de Marseille et dont le pélerinage a toujours lieu chaque année, le jour de la Chandeleur.
Les « cryptes » actuelles sont en fait les restes de la basilique paléochrétienne du Ve sur lesquels, fûrent construite l’église haute et l’abbaye aux XIIe et XIIIe siècles avant que le pape Urbain V ne la fasse fortifier au XIVe siècle, pour l’intégrer au système de défense de la ville. La nécropole en fait un haut-lieu de l’art paléochrétien.
Visite en compagnie d’Annabelle Ibghi des Amis de Saint-Victor.
Traversée (si les conditions météo le permettent) vers l’île d’If pour déjeuner puis visiter le fameux château d’If, forteresse bâtie sur les ordres de François Ir et prison ô combien célèbre dans l’Histoire et la littérature.
vendredi 28
Sur la route du retour, visite guidée de Glanum, cité gauloise qui connut son apogée au IIe siècle avant notre ère, installée dans les Alpilles à un carrefour de grandes voies de communication qui l’ont baignée d’influences grecques puis romaines.
Autour du Vieux Port de Marseille, localisation des visites
Cliquez sur la photo pour l’agrandir.
Voyagiste et trajets en autocar 38 places Grand Tourisme
Hébergement en demi-pension du lundi soir au vendredi matin
Les restaurants pour les déjeuners
lundi | Tarascon | Chez Maria et Didier |
mardi | Marseille | la Brasserie des Templiers |
mercredi | Marseille | Charité Café dans l’enceinte de la Vieille Charité |
jeudi | sur l’île d’If | Marseille en face |
vendredi | Saint-Rémy-de-Provence | Café de l’Industrie |
Sainte-Christie-d’Armagnac
excursion du dimanche 2 octobre 2022
en cours de préparation et sous réserve de la disponibilité des intervenants
Ce petit village a conservé un exceptionnel patrimoine architectural médiéval en terre crue.
Archéologie culinaire & Ambialet, cité de roc & d’eau
Excursion du dimanche 11 septembre
le matin
Ambialet, cité de roc & d’eau
à la découverte de l’histoire de ce « Castelas » médiéval, site unique et insolite, lové dans un cingle du Tarn : son barrage, ses cases-encoches, son prieuré, sa chapelle romane et son église Saint-Gilles (XIe siècle),
un excellent moment de découverte et d’échanges en compagnie de Linda Ferré de l’AGIT.
l’après-midi
Historienne et archéologue, Sylvie Campech nous a reçu pour un atelier en son jardin des saveurs de l’Histoire, niché auprès d’un ruisseau, à Villeneuve-sur-Tarn, havre de tranquillité et de fraicheur en cet été si chaud et sec .
Elle nous a fait découvrir des livres de cuisine et des savoir-faire ainsi que des saveurs épicées et aromatiques depuis l’Antiquité au début de XXe siècle ; visiter son jardin aromatique ; déguster les divers produits confectionnés par ses soins.
Vous pouvez faire sa connaissance et celle de ses activités en cliquant sur le logo des Causeries Culinaires.
St-Sulpice-la-Pointe le Castella
Excursion du samedi 2 avril 2022 après-midi
Dominant l’Agout, se dresse à St-Sulpice-la-Pointe, le site médiéval du Castella. Sur la « motte castrale », on peut encore voir les ruines du château fondé vers 1240 par le puissant Sicard Alaman.
Mais ce qu’elle cache est plus exceptionnel, par sa taille et par son état de conservation qui en permet la visite touristique : un souterrain aménagé. Valérie Yerlès et ses collèges de l’Office du Tourisme Tarn-Agout nous ont fait partager leur passion pour ce site, malheureusement encore peu étudié.
Le sauvetage archéologique de la place de la Cathédrale à Montauban
À l’issue de notre assemblée générale, vers 16 h 15,
cette conférence nous sera proposée par Françoise Echasseriaud, responsable de cette opération en 1983-84.
A l’annonce de la réalisation d’un parking souterrain, les archéologues amateurs locaux et la Circonscription Régionale des Antiquités Historiques informent la municipalité du potentiel archéologique de ce lieu. En effet, si la place existe depuis la construction de la cathédrale à la fin du XVIIe siècle et a subi de nombreux remaniements (notamment un nivellement au XIXe s. et une grande tranchée anti-aérienne lors de la seconde Guerre Mondiale), les textes et témoignages anciens établissent clairement la présence d’un îlot urbain dès le XIIIe s. puis d’un couvent de Clarisses[1] ruiné pendant les Guerres de religion. La nécessité d’un sauvetage urgent est admise par tous mais il devra s’effectuer en suivant les travaux sans les retarder, avec peu de moyens de terrain et aucun pour les études post-fouilles, contrairement à ce qui se fera ensuite avec l’avènement de l’archéologie préventive.
Ce sauvetage a constitué jusqu’aux toutes récentes fouilles préventives de la Place Nationale la plus grande opération archéologique menée au cœur de la ville de Montauban et la première fouille urbaine de la région Midi-Pyrénées.
[1] D’où le nom de « Place des Monges »
Vestiges invisibles de Montauban
sortie du samedi 4 décembre 2021
Nous avons demandé au CIAP de nous concocter une visite sur des composantes fondamentales mais quasi-invisibles du patrimoine et de l’histoire de Montauban : les remparts disparus de la ville et les vestiges médiévaux du Palais des Évêques devenu aujourd’hui le Musée Ingres Bourdelle.
La promenade des remparts disparus,
Montauban du Moyen Age à nos jours
Après la reddition de la ville en 1629 devant les troupes catholiques royales, Richelieu a ordonné le démantèlement de l’enceinte de la cité rebelle protestante. Nous [le CIAP] vous proposons de suivre le guide sur le tracé des anciennes fortifications de Montauban, aujourd’hui disparues. A la jonction de la ville ancienne et de la ville moderne, découvrez comment Montauban a su reconvertir ces vastes espaces libérés aux 17e et 18e siècles.
Les vestiges médiévaux du MIB
Nous [le CIAP] vous invitons à pénétrer dans des espaces généralement fermés au public. Les entrailles du musée contiennent bien des surprises… et des légendes. Une arche enterrée du pont Vieux ? Un souterrain passant sous le Tarn ? Des prisons au détour d’un escalier?… Durant quelques minutes, transformez-vous en archéologue du bâti et venez démêler le vrai du faux en notre compagnie .
Voyage d’automne entre Vienne et Anglin
du 25 au 29 octobre 2021
Au cœur du Poitou, les vallées de la Vienne, la Gartempe et l’Anglin offrent un patrimoine d’une grande richesse et d’une belle diversité.
Que de découvertes et de rencontres en perspective !
lundi 25 octobre
La cité médiévale de Chauvigny
(cf. haut de page la photo de Luca Aless)
Seigneurerie des évêques de Poitiers, implantée depuis le XIe siècle sur l’éperon rocheux délimité par la Vienne et la vallée du Talbat, d’où elle contrôle deux très importants axes de circulation , c’est un ensemble unique qui regroupe pas moins de cinq châteaux et une collégiale.
La collégiale Saint-Pierre est un joyau de l’art roman en particulier grâce aux exceptionnels chapitaux des colonnes du chœur dont on connait, chose rare, l’auteur (Gofridus me fecit = Geoffroy m’a fait).
Nous aurons le plaisir de découvrir cet ensemble en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau, guide-conférencière du service patrimoine et musées de Chauvigny avec qui nous visiterons également le musée d’archéologie et des traditions populaires.
15 km en amont de Chauvigny, Civaux possède un exceptionnel ensemble des débuts du christianisme : sanctuaire antique, baptistère et nécropole mérovingienne qui justifient pleinement s’il le fallait, l’existence du musée archéologique dont est responsable Hélène Crouzat
Elle sera notre guide durant toute cette matinée pendant laquelle nous visiterons également l’église Saint-Gervais Saint-Protais, une des plus anciennes de France puisque son chevet a été bâti à l’époque mérovingienne sur les bases d’un édifice chrétien plus ancien. Ses remarquables chapitaux remontent au tout début du XIIe s.
Au programme également, la toute nouvelle exposition temporaire du musée.
Lussac-les-châteaux
Cette commune possède un très riche patrimoine dont la grotte magdalénienne de La Marche, célèbre pour les milliers de plaquettes gravées qu’elle a livrés et sur certaines desquelles sont représentées des figurations humaines .
Visite du remarquable musée de préhistoire inauguré en 2010 au sein du pôle culturel de La Sabline .
puis balade jusqu’aux grottes de la Marche et des Fadets.
mercredi 27 Angles-sur-l’Anglin
Ce petit village est labellisé « plus beaux villages de France » et il ne sera pas sans évoquer aux tarn-et-garonnais, ceux de Bruniquel ou de Penne, par la richesse de son patrimoine préhistorique et médiéval. C’est également là qu’est né au XIXe siècle, un artisanat très particulier, la broderie à jours d’Angles.
Le Roc-aux-Sorciers est un des plus beaux abris sculptés paléolithiques.
Il nécessite des conditions de conservation très strictes, raison pour laquelle, tout comme pour les grottes de Lascaux ou Chauvet, il a été réalisé un centre d’interprétation avec une réplique de la frise originale. C’est donc ce dernier que nous visiterons (visite guidée).
La forteresse
Bâtie au XIe siècle, ses ruines majestueuses se dressent encore fièrement sur son promontoire 40 m au-dessus de l’Anglin.
(visite guidée)
Pour finir, Michel Rideau, archiviste-documentaliste et guide de l’association les Amis d’Angles-sur-l’Anglin, nous mènera à la découverte du village dans ses moindres recoins.
jeudi 28
Le Gué-de-Sciaux et son sanctuaire à Antigny
Cette agglomération secondaire de la cité des Pictons est implantée sur la voie reliant Poitiers à Bourges, de part et d’autre du gué qui lui permet de franchir la Gartempe. Trente ans de recherches archéologiques ont permis d’étudier en particulier un sanctuaire picton, de sa fondation à son abandon.
Nous aurons la grande chance de le visiter ainsi que son musée-dépôt en compagnie d’Isabelle Bertrand, directrice des musées de Chauvigny qui est l’archéologue qui a dirigé la dernière phase des fouilles du site ainsi que sa publication scientifique Le sanctuaire du Gué-de-Sciaux à Antigny (Vienne, FR) : genèse et évolution d’un lieu de culte picton (Ier s. av. J.-C.–IVe s. apr. J.-C.)
L’église Notre-Dame d’Antigny
La vallée de la Gartempe est surnommée « la vallée des fresques » en raison des nombreuses églises qui ont conservé leurs peintures murales.
L’église Notre Dame ne fait pas exception avec ses très nombreuses peintures murales principalement gothiques. Nous la visiterons en compagnie de Marie-Claude Chaboisseau.
L’abbaye de Saint-Savin
Fondée sous Charlemagne, au bord de la Gartempe, elle devient rapidement un pôle essentiel de la réforme monastique menée par Saint-Benoit d’Aniane , le second Saint Benoit.
Son abbatiale romane, église-halle aux dimensions exceptionnelles, est classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle a conservé en quasi-totalité, son ensemble de peintures murales unique au monde et en particulier les 460 m2 de la voûte de sa nef présentant une cinquantaine d’épisodes bibliques.
Visite guidée de ce magnifique édifice qu’André Malraux surnommait la Chapelle Sixtine de l’art roman.
Ensuite , le parcours scénographique libre nous permettra de découvrir les bâtiments monastiques reconstruits après les guerres de religion où un équipement culturel innovant sur le thème des peintures murales prolonge et complète la visite guidée de l’abbatiale.
vendredi 29
Le donjon de Gouzon
A nouveau avec Marie-Claude Chaboisseau, nous visiterons cet imposant édifice du XIIe qui abrite l’espace d’archéologie industrielle et l’exposition « Vivre avec les Dieux« présentant le résultat des recherches sur le sanctuaire du Gué-de-Sciaux.
Hébergement en demi-pension et déjeuners des lundi et vendredi
à l’hôtel**-restaurant étonnamment nommé le Chalet fleuri à Chauvigny (25 km à l’est de Poitiers)
déjeuners à l’extérieur
mardi : bar-restaurant l’Arthenaïs (Civaux)
mercredi : restaurant le Donjon de Bacchus (Angles-sur-l’Anglin)
jeudi : restaurant le Patisson (Saint-Savin)
Voyagiste et trajets en autocar 38 places Grand Tourisme
Exposition Wisigoths, Rois de Toulouse
Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Excursion du dimanche 11 octobre 2020
A l’occasion des 1 600 ans de l’arrivée des Wisigoths à Toulouse, le musée St-Raymond leur consacre une remarquable exposition. Grâce à plus de 250 objets exceptionnels et aux plus récentes recherches tant historiques qu’archéologiques, c’est un tout autre regard qui est porté sur ce peuple dit « barbare » installé en 419 par l’Empire romain dans le Sud-Ouest de la Gaule et dont le « royaume de Toulouse» s’est étendu durant un siècle de la Loire au sud de l’Espagne.
Nous ne pouvons que conseiller à ceux qui ne l’ont pas encore fait, d’aller voir cette superbe exposition qui se terminera le 27 décembre prochain : toutes les précautions sanitaires sont bien respectées au Musée Saint-Raymond.
Nous avons eu la chance de la visiter en compagnie de Claudine Jacquet, attachée de conservation au MSR & co-commissaire de l’exposition que nous avons eu l’occasion d’apprécier à plusieurs reprises lors d’autres visites.
Nous n’avons malheureusement pas pu, contrairement à ce qui avait été prévu pour le printemps dernier, aller ensuite à la découverte des lieux wisigothiques de Toulouse.
L’ensemble cathédral de Cahors
Excursion du dimanche 23 février 2020
Comme promis, nous retournons à Cahors pour visiter en compagnie de Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, l’ensemble cathédral.
Cahors médiéval
Excursion du dimanche 17 novembre 2019
Le cœur de l’agglomération cadurcienne se trouve toujours sur la grande presqu’île formée par le Lot où les Romains fondèrent Divona, capitale de la cité des Cadurques et où la ville médiévale est toujours parfaitement visible comme en atteste la photo en tête d’article.
Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, nous a entraîné du Pont Valentré vers la ville médiévale en passant par l’amphithéâtre romain, nous présentant au travers des monuments et batisses, les grandes lignes de l’histoire de Cahors et la façon dont elle se donne à voir.
Après le déjeuner, nous avons déambulé dans les rues à la rencontre des chantiers terminés ou en cours qui permettent progressivement de revitaliser le centre-ville ancien.
La démarche mise progressivement en place depuis une vingtaine d’années permet de concevoir des réhabilitations d’immeubles médiévaux en s’appuyant sur une étude préalable d’archéologie du bâti et des projets établis en accompagnant avec les propriétaires tant sur le plan technique et culturel que financier.
Il est saisissant de constater combien les travaux de la fin du XIXe et du XXe siècle ont occasionné plus de dégats, de ruines, d’insalubrité que tous les siècles précédents et contribué à la création de taudis et à la paupérisation de ces quartiers.
Le Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur de la ville a pour vocation de faire progressivement de ce cœur de ville , le quartier central de l’agglomération cadurcienne du XXIe siècle vivant et retrouvant sa mixité sociale.
Cette journée à la découverte des immeubles médiévaux et des chantiers de rénovation a été tellement passionnante et riche que nous avons remis au mois de février 2020, la visite de l’ensemble cathédral dont on a célébré en 2019 les 900 ans de la construction de la cathédrale.
déjeuner au restaurant La Chartreuse
A la découverte du Pays clémentin
excursion du dimanche 19 mai 2019
Organisée grâce à l’association Adichats, cette journée nous a ené à la découverte des différents patrimoines qu’elle contribue à restaurer et faire vivre depuis plus de 35 ans. Nous avons aussi découvert sa démarche patrimoniale originale qui fait de l’histoire et des différents patrimoines, les principaux vecteurs de la création et du maintien des liens sociaux sur son territoire (cf son site Internet en cliquant sur Adichats)
Le matin, Laura Soulard nous a passionné en nous présentant l’exceptionnel ensemble des Casterasses, mottes castrales à Cabanac-et-Villagrains dont elle dirige les fouilles.
L’après-midi, à Villandraut, nous avons visité le palais forteresse qui fut construit au XIVe pour le pape Clément V, premier des papes d’Avignon, originaire du lieu.
Nous avons terminé la journée à la découverte du jardin d’inspiration médiévale de la Maison Labat.
déjeuner au Médiéval à Villandraut
GAILLAC, patrimoine & exposition d’art chinois
excursion du dimanche 23 septembre 2018
Thomas Bert, chargé de mission de la ville de Gaillac, toute nouvelle labellisée Ville d’Art et d’Histoire, nous a accueilli toute la journée pour une très belle découverte du cœur ancien de la ville et de l’exceptionnelle exposition temporaire d’art chinois du musée des Beaux Arts.
Dans le centre ancien de la ville
au Musée des Beaux Arts,
l’exposition temporaire qui présente 140 œuvres d’art des lettrés chinois à la cour impériale de la dynastie Quing à la République prétées exceptionnellement par le Musée d’Art de Pékin.
Pique-nique dans le très agréable et vivant parc de Foucaud
Villeneuve-sur-Lot : l’antique Excisum & autres patrimoines
excursion du 27 mai 2018
Bastide médiévale, comme son nom l’indique, Villeneuve-sur-Lot a commencé son histoire dès l’Antiquité.
Excisum
Cette agglomération antique du Ir et IIe siècle doit sa prospérité à sa situation au carrefour des voies antiques reliant Burdigala (Bordeaux) à Divona (Cahors) et de Lugdunum Convinarum (St-Bertrand-de-Comminges) à Vesuna (Périgueux) comme en attestent la fameuse table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin.Des fouilles récentes, comme celles du sanctuaire menées par Alain Bouet (Ausonius) et la création d’un espace archéologique ont permis de re-documenter et présenter ce très intéressant site.
déjeuner au restaurant
& « les règles du jeu » de Chema Madoz |
Visite guidée du musée de Gajac, musée d’art (XVIe-XXe s.) qui présente entre autres, des œuvres de Piranese et de son exposition temporaire consacrée à l’œuvre de Chema Madoz, photographe contemporain que vous pouvez découvrir sur son site d’artiste.
Plus d’infos sur le site des
À cheval sur le Lot, Villeneuve est une bastide fondée en 1264 autour d’un acte de paréage entre Alphonse de Poitiers et la puissante abbaye bénédictine d’Eysses. Seule la partie construite en rive droite adopte un plan régulier organisé tant sur la place que sur les axes de la rue de Paris et de la rue de Casseneuil. La partie gauche accueillait les artisans et les jardins, nous en apprendrons plus en suivant notre guide pour finir cette journée villeneuvoise.
Merci à Marie Lemaréchal du Pôle mémoire du service Patrimoine de Villeneuve qui nous a concocté ce programme.
Escapade en Bourgogne du Sud
du dimanche 22 au vendredi 27 octobre,
Notre voyage d’automne nous a conduit en Bourgogne du Sud où villes et villages se lovent dans une très belle campagne où alternent paturages et vignobles, séparés par des monts boisés. Le patrimoine médiéval et tout particulièrement roman y est particulièrement riche grâce à Cluny, mais pas seulement.
dimanche 22
trajet Montauban-Tournus
halte méridienne à Lezoux pour la visite guidée du musée archéologique dédié à cet autre grand centre de production de la sigillée.
arrivée pour dîner à Tournus.
lundi 23
Cluny,
matin
l’abbaye, très intéressante visite avec Claire Matrat de Visit-Cluny
qui en plus, met avec beaucoup d’habilité, les outils technologiques les plus innovants au service de la compréhension de ce patrimoine en grande partie disparu.
après-midi
Excellents moments, avec Jean-Denis Salvèque et Jean-Luc Maréchal du Centre d’Études Clunisiennes, qui, chacun à sa manière, nous ont permis de découvrir les joyaux cachés de Cluny, que sont la Maison des Dragons, la Maison des échevins et au 20 rue des Merles, la plus vieille maison datée de France (1091) enchassée dans celle que l’on voit.
On peut suivre et aider leurs actions et celles de 7 autres associations qui œuvrent pour le patrimoine clunisois grâce au Fonds de dotation Cluny .
mardi 24
matin
La Roche de Solutré
et son musée-jardin archéologique
après-midi
Les carrières de la Lie à La Roche-Vineuse
Cette carrière est unique en Europe, car elle a été exploitée en continuité de l’Antiquité jusqu’au XIXe siècle et réunit exploitation à ciel ouvert et en cavité. Le site d’extraction des sarcophages est vraiment exceptionnel.
Jean Tissier, président de l’association qui s’est donné pour mission depuis 1995 de protéger, aménager, étudier et faire connaître le site archéologique des carrières de la Lie, nous les a remarquablement faites découvrir et a partagé sa passion avec nous.
Saint-Gengoux-le-National
rattachée au territoire de l’abbaye de Cluny moins de 20 ans après la fondation de cette dernière dont elle fut un doyenné, cette petite cité médiévale fut également importante pour l’implantation du roi de France en Bourgogne méridionale. Sa structure et nombre d’édifices ont conservé la mémoire de cette riche histoire. Elle a aussi pour particularité d’être habitée par les jouvenceaux et jouvencelles et de posséder une rue et une ruette pavées d’andouilles.
Ce fut également l’occasion de découvrir la peu commune (et amusante) légende de Saint Gengoux, « martyr de la foi conjugale » que nous vous invitons à découvrir au travers les vies de saint Gengoul de Monique Goullet (LAMOP, CNRS-Sorbonne)
mercredi 25
matin
Le château de Lourdon,
château des abbés de Cluny, à Lournand qui a conservé un rarissime jeu de paume. Nous avons mesuré avec Dominique Bénuard, président de l’association Castrum Lordo l’ampleur (voire la démesure) du site et de l’ouvrage entrepris pour le dégager de la végétation, le préserver et le mettre en valeur.
L’association fait partie du Fonds de dotation Cluny.
après-midi
La Chapelle des Moines
et ses exceptionnelles fresques à Berzé-la-Ville
en compagnie d’Agnès Loubeyre, guide-conférencière indépendante
La forteresse de Berzé-le-Chatel
C’est dans un cadre magnifique baigné dans la lumière d’une belle fin de journée d’automne, qu’un jeune « chevalier » nous a accueilli pour une visite ludique menée avec fougue et enthousiasme : démonstration d’armes médiéviales et dégustation du vin de la propriété étaient au rendez-vous.
jeudi 26
matin
Chapaize
St-Martin, seul reste d’un prieuré bénédictin est un très bel exemple d’église remontant au 1r âge roman.
Pour mieux connaître son histoire
Le village médiéval de Brancion :
— son château, logis de l’An Mil, châteaux seigneurial et ducal,
— son église St-Pierre aux décors du XIIIe siècle
après-midi
Tournus
excellente visite guidée de la chapelle Saint-Laurent et de l’ensemble abbatial St Philibert.
vendredi 27
retour Tournus-Montauban
infos pratiques
trajets en car de tourisme Navettes & Voyages
5 nuits en demi-pension à l’hôtel de la Paix** à Tournus
déjeuners de groupe dans divers restaurants
— dimanche L’Audycé à Lezoux
— lundi La Nation à Cluny
— mardi Le Moustier à Berzé-la-ville
— mercredi Rest’o Point à Verzé (La-Roche-Vineuse)
— jeudi L’auberge du Col des Chèvres à Dulphey (Mancey)
— vendredi Le Tour de Cou à Lezoux
Balade archéologique en Aveyron
Excursion du 2 juillet 2017
de la Préhistoire récente au Moyen Âge,
dans le bassin de l’Aveyron à l’est de Rodez
Roquemissou
(Montrozier, 12)
Visite du site en cours de fouilles
en compagnie de Thomas Perrin (CNRS-TRACES)
Partiellement fouillé dans les années 80 par P.-M. Blanquet, ce site offre une succession de niveaux qui vont de l’extrême fin du Paléolithique à la fin du Néolithique. Il présente en particulier une séquence de 3 millénaires, grâce à laquelle Thomas Perrin espère faire progresser les connaissances sur les interactions entre premiers paysans et derniers chasseurs à l’intérieur des terres.
Deux vidéos vous permettront de mieux connaître ce site et de suivre les recherches archéologique.
- l’abri naturel de Roquemissou (2014)
le site en cours de fouilles - Roquemissou, plongée dans la Préhistoire du Causse (2020)
reconstitution de 10 000 ans d’occupation du site.
Héros de pierre
(espace archéologique de Montrozier, 12)
Cette exposition présente les stèles et statues de guerriers celtes du sanctuaire des Touriès (commune de Saint-Jean-et-Saint-Paul).
Notre collection « archéologie en Midi-Pyrénées » a consacré 2 films à ce site :
2008 sur les fouilles
2012 sur les techniques de conservation des stèles
Églises fortifiées et forts villageois
de Sainte-Radegonde
Visites en compagnie de Diane Joy (service patrimoine de l’agglomération du Grand Rodez)
La commune de Sainte-Radegonde a conservé deux exceptionnelles églises fortifiées avec les vestiges de leurs forts villageois : l’église paroissiale, Ste Radegonde et l’église St-Jacques à Inières.
Un très intéressant complément à notre visite de St-Jean-d’Alcas
en octobre dernier.
Déjeuner au restaurant Cazes-Arazat
week-end archéologique à Millau
du 29 au 31 octobre 2016
La céramique sigillée a été au cœur de cette excursion, avec les collections archéologiques du musée de Millau, le site de La Graufesenque, et sur la route du retour, l’archéosite de Montans. Nous avons eu aussi l’occasion de découvrir à d’autres aspects du patrimoine aveyronais.
Samedi après-midi :
visite des salles d’archéologie antique du musée de Millau, en compagnie de Martine Génin, archéologue, spécialiste de la poterie antique et en particulier de la sigillée de La Graufesenque, présentation de différentes pièces remarquables des réserves grâce à François Leyge, présentation des traditions megissières et gantières millarvoises.
Dimanche matin :
visite du site de La Graufesenque, haut lieu de la fabrication de céramique sigillée, distribuée dans tout l’empire romain du Ier au IIè siècles après J.C. en compagnie de François Leyge, conservateur en chef du musée de Millau
Dimanche après-midi :
découverte du vieux Millau, du palais des rois d’Aragon et de sa tour (le fameux beffroi des Millavois) en compagnie de Françoise Galès, archéologue et animatrice du patrimoine.
Vous pouvez retrouver sur le site Millau-Patrimoine.fr, les divers articles de Françoise Galès et faire une visite virtuelle de la tour du palais et de Notre-Dame de Lespinasse
Lundi matin
le fort villageois de Saint-Jean-d’Alcas
une occasion de découvrir un des exemples les mieux conservés de ces forts villageois, longtemps ignorés. La recherche actuelle a permis de mettre en lumière un aspect méconnu des communautés rurales de la fin du Moyen Âge.
pour approfondir le sujet :
Gisèle Bourgeois, Formation et structure d’un village médiéval en Rouergue : Saint-Jean-D’Alcas, in Annales du Midi (etc.) T 86 n° 116 1974 pp. 1-20 télécharger cet article
Vincent Challet, Guilhem Ferrand. Villages en guerre : les communautés de défense dans le Midi pendant la guerre de Cent Ans. in archéologie du Midi Médiéval tome 25 2007 pp 111-122 ;
télécharger cet article
Lundi après-midi
Un grand merci à tous nos hôtes pour ces moments d’échange et de partage.
infos pratiques
2 nuits en demi-pension à l’hôtel** Jalade
déjeuners de groupe au restaurant
samedi aux trois causses à Millau
dimanche au seize à Millau
lundi au fil des saisons à Gaillac
co-voiturage avec partage des frais à l’amiable
Ambres
le site castral d’Ambres, 2015
La fouille de ce site, sur un ancien château médiéval disparu, a permis la mise au jour d’un grand nombre de bâtiments des XIIIe et XIVe siècles en terre crue, incendiés et abandonnés, d’un four de potier et d’un fossé d’enceinte en lien avec le château. La très bonne qualité de conservation des maisons permet de mieux connaître leur mode de construction et l’organisation en terrasse de ce castrum.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Benoît Garros, HADES
La place Saint Sernin
La place Saint Sernin, Toulouse, 2015
Réalisés par le service archéologique de Toulouse Métropole, 62 sondages de la place Saint-Sernin à Toulouse, à la recherche des niveaux d’apparition de vestiges archéologiques, permettent de mieux concilier conservation des vestiges et futur projet d’aménagement de la place. Le film renseigne sur l’histoire de la basilique Saint-Sernin et son monastère construits au XIe siècle et fait part des découvertes majeures.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Pierre Pisani, service archéologique de Toulouse Métropole
Rue des 36 Ponts
Rue des 36 Ponts, Toulouse, 2014
Dans le cadre d’un projet de parking souterrain, cette fouille préventive a livré un très grand nombre de sépultures de l’Antiquité tardive et du Moyen Âge permettant de mieux connaître les limites du cimetière Saint-Michel de Toulouse. Elle a également favorisé des découvertes inattendues de murs de l’Antiquité tardive et des ateliers de bronziers médiévaux.
Périodes : Antiquité – Moyen Âge
Présentation : Benoît Kirschenbilder, Archéodunum
Castel-Minier
Site de Castel-Minier, Aulus-les-Bains, 2014
La fouille des installations et des rejets d’une des plus grosses mines d’argent médiévales permet de mieux comprendre les techniques d’exploitation du minerai et de la production des métaux entre le XIIIe et le XVe siècle.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Florian Téreygeol, CNRS, UMR 5060
Château de Roqueprive
Le château de Roqueprive, Conques, 2012
L’histoire de ce château-fort de la fin du Xe siècle implanté sur un piton rocheux escarpé est éclairée dans ce film par l’analyse des données archéologiques. Durant quatre années, les fouilles de cette fortification ont livré un grand nombre d’éléments qui renseignent sur son implantation, sa construction et son occupation.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Laurent Fau, SRA, DRAC Midi-Pyrénées
Future école d’économie
Future école d’économie, Toulouse, 2011
La fouille de cette zone charnière entre le rempart antique et le rempart médiéval de Toulouse a livré un des plus importants ensembles funéraires gallo-romains fouillés en Midi-Pyrénées : une nécropole de plus de 200 tombes des IIIe et IVe siècles, recouverte par un bâtiment monumental du Ve siècle, méconnu des sources écrites.
Périodes : Antiquité – Moyen Âge
Responsable d’opération : Jean Catalo, INRAP
Tabariane
La nécropole mérovingienne de Tabariane, Teilhet, 2010
Cette nécropole mérovingienne, connue dès 1880, a d’abord été fouillée entre 1901 et 1903 avant de disparaître de la mémoire collective. Elle est de nouveau explorée depuis 1998, faisant même office de chantier-école pendant 10 ans. Cette ultime fouille en 2010 a permis de cartographier la nécropole, de mettre au jour et d’étudier des sépultures des VIe et VIIe siècles ainsi que des crémations.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Nicolas Portet, LAND’ARC
Palais de la Berbie
Le Palais de la Berbie, Albi, 2010
En 2009, les travaux d’aménagement du musée Toulouse-Lautrec ont provoqué la mise au jour de pavements de terre cuite vernissée de la fin du XIIIe siècle et d’enduits peints intacts. Un suivi archéologique et une étude du bâti ont alors été mis en place pour mieux connaître et valoriser ce palais épiscopal gothique.
Périodes : Moyen Âge – XXIe siècle
Présentation : Daniel Schaad, SRA, DRAC Midi-Pyrénées
Pentens
Site de Pentens, Martres-Tolosane, 2010
Ce film présente la fouille préventive d’un bâtiment d’habitat agricole des XIIe et XIIIe siècles, exemple rare de grange monastique, très riche en céramique et entouré d’un rare ensemble complet de fossés de drainage et de bassins.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Yann Henry, Hadès
La Granède
Site de La Granède, Millau, 2009
En 2006, la reprise des fouilles de ce site connu dès les années 1950 permet de mieux connaître son évolution, ponctuée d’abandons et de réoccupations, du Ier siècle avant notre ère jusqu’au XIVe siècle.
Périodes : Âge du Fer – Antiquité – Moyen Âge
Responsable d’opération : Christophe Saint-Pierre, Université Montpellier III, UMR 5140
Castel-Minier
Site de Castel-Minier, Aulus-les-Bains, 2009
La fouille archéologique de ce site, connu pour sa mine d’argent et son château médiéval abandonné au XVIesiècle, s’attache à la compréhension d’une unité de production de minerai de fer et sa mouline, une première en archéologie.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Florian Téreygeol, CNRS, UMR 5060
Le Truque de la Maurélis
La Motte castrale du Truque de la Maurélis, Castelnau-Montratier, 2008
Considéré au XIXe siècle comme un tumulus gaulois, ce site se révèle être une grande motte castrale des Xe et XIe siècles, dont la fouille ici a notamment livré une exceptionnelle chapelle.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Florent Hautefeuille, Université Toulouse 2, UMR 5608 TRACES
Tabariane
La nécropole mérovingienne de Tabariane, Teilhet, 2007
La nécropole mérovingienne de Tabariane, sur la commune du Teilhet, est connue dès 1880. Déployé sur trois terrasses, le site bénéficie de fouilles systématiques depuis 1998. Visant à l’exhaustivité, ces fouilles permettent de contextualiser les collections d’objets, de mieux connaître l’organisation des tombes et comprendre l’évolution de la nécropole.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Nicolas Portet, LAND’ARC
Montréal-de-Sos
Le château de Montréal-de-Sos, Auzat, 2007
Le cœur de ce château des comtes de Foix, que les textes datent des XIIe et XIIIe siècles, est situé sur un long éperon rocheux et a donné lieu à des fouilles programmées. Cet édifice isolé, établi sur deux niveaux, renseigne sur la volonté de pouvoir du seigneur.
Période : Moyen Âge
Responsable d’opération : Florence Guillot