Visite passionnante du cloître et de l’abbaye en compagnie de
Yoan Mattalia, archéologue, chercheur associé du laboratoire TRACES, université Jean -Jaurès de Toulouse, en charge de l’étude archéologique qui précède et accompagne la campagne de restauration du cloître.
Vous pouvez retrouver le cloître de Moissac et ses chapiteaux en intégralité sur le site Cenobium (Kunsthistorisches Institut in Florenz du Max-Planck-Institut et Istituto di Scienza e Tecnologie dell’Informazione « A. Faedo », CNR de Pise) dédié à la présentation multimedia des chapiteaux de cloîtres romans de Méditerranée : photographies numériques en haute résolution, modèles tridimensionnels et panoramas.
Excellente journée de découverte du patrimoine et de l’histoire de Penne d’Albigeois, en compagnie de Linda Ferré de l’AGIT, toujours aussi passionnante et passionnée.
Construit au XIIIe siècle sur l’emplacement d’un castrum antérieur, il fut entre autre, un haut-lieu de la résistance contre la croisade contre les albigeois. Réputé imprenable durant tout le Moyen Âge en raison de sa situation sur une crête rocheuse dominant les gorges de l’Aveyron, il fut démantelé lors des guerres de religion.
Depuis plusieurs années, des fouilles archéologiques programmées et un projet collectif de recherche Autour du château de Penne d’Albigeois dirigés par Florence Guillot permettent de mieux documenter son histoire. Un rapport regroupant les 3 années du PCR et la dernière année des fouilles est téléchargeable.
Nouvelle journée de découverte en Grésigne, (comme souhaité l’an passé à l’issue de la sortie de février 2023), plus grande chénaie de la France méridionale et 3e plus riche forêt européenne en insectes avec ses 2 400 espèces, qui conserve également de nombreux vestiges des occupations humaines en particulier médiévales.
la réserve biologique de Montoulieu ou lorsqu’on laisse vivre la forêt sans les Hommes.
Notre Dame des bois à Mespel
deux sites fortifiés de hauteur dont celui du Pont du Renard
en compagnie de
Nicolas Poirier, archéologue médiéviste
(TRACES—UMR 5608-CNRS, )
Bernard Alet,
géographe de l’environnement
(GEODE—UMR 5602-CNRS)
Christophe Mendygral,
président du Centre Archéologique des Pays Albigeois (CAPA)
que nous remercions bien chaleureusement.
Déjeuner au restaurant Les Bastides à Bruniquel (82)
le samedi 16 décembre 2023
Le matin : visite guidée du cœur de ville
Découverte du centre historique d’Auch, capitale de la Gascogne, mais aussi ancienne cité gallo-romaine, devenue siège du comté d’Armagnac et de l’archidiocèse. De l’escalier monumental à la cathédrale, en passant par la tour d’Armagnac, les pousterles, les fortifications médiévales, la maison Henri IV, etc. , nous avons fait connaissance au fil des rues avec l’histoire et l’architecture de la ville !
Après-midi. Le musée des Jacobins d’Auch, devenu musée des Amériques , possède la deuxième plus importante collection précolombienne de France et a été labellisé Pôle national de référence en art précolombien et art sacré latino-américain.
Visite guidée des incontournable des collections permanentes puis focus sur des collections précolombiennes dont on peut en particulier admirer une exceptionnelle série de tableaux sacrés en plume,
Puis visite de l’exposition temporaire Le mystère VICUS : les esprits de la Terre.
Nous avons passé de très bons moments avec Elsa Brissonneau guide-confériencière du Pays d’art et d’histoire du Grand Auch Cœur de Gascogne qui a assuré ces visites guidées.
que nous avons eu le plaisir de visiter en fin de matinée avec Vincent Mistrot, co-commissaire de cette exceptionnelle exposition et attaché principal de conservation—préhistoire au musée d’Aquitaine.
Depuis les premières découvertes au XIXe siècle, les témoins d’art préhistorique ont toujours fasciné : À quoi sert cet art ? Qui l’a fait ? À quelle époque ? Est-ce vraiment de l’art ? Cette exposition a pour ambition de tenter de répondre à ces questions.
Aujourd’hui, les nouvelles méthodes d’études et de restitution, comme les fac-similés ou la 3D, permettent de représenter fidèlement les objets et de proposer des comparaisons entre art pariétal, rupestre et mobilier. La richesse et la variété des décors géométriques des objets ornés, les signes peints ou gravés sur les parois, sont autant de témoins d’une pensée symbolique riche et variée que nous ne réussissons pas encore toujours à interpréter. Et si parfois, le sens de certaines images nous échappe, leurs réalisations continuent à nous émouvoir et à nous fasciner 20 000 ans plus tard.
Avec ses 400 000 ans d’histoire(s), le musée d’Aquitaine se veut à la fois un musée de patrimoine et de civilisation. Déambulation l’après-midi au gré de notre curiosité et de nos centres d’intéret dans ses différents parcours de visite.
Préhistoire & protohistoire
Bordeaux & l’Aquitaine à l’époque gallo-romaine
L’Aquitaine sous les rois d’Angleterre et le retour à la Guyenne française
Bordeaux au XVIIIe siècle. Le commerce atlantique et l’esclavage
Reconstitution en tête d’article, Jean-Claude Golvin
Narbo Martius, notre Narbonne, a été fondée en – 118 au carrefour de voies maritimes, fluviales et terrestres ce qui lui a permis d’être une plaque tournante du commerce entre Méditerranée et Atlantique. Elle est considérée comme le deuxième port de l’empire romain en Occident après Ostie.
Samedi Amphoralis: sur le site même d’une fabrique antique d’amphores gauloises, le musée protège de ses ailes le site archéologique.
Son parc est un centre d’expérimentation où l’on retrouve restitutions de fours et d’une habitation gallo-romaine à l’identique des vestiges retrouvés.
Visite guidée de ce lieu idéal pour retrouver vie quotidienne et activités des potiers antiques.
Narbo Martius, la Narbonne antique Narbo Via, ouvert en 2021 ce musée est entièrement dédié à la Narbonne romaine
Son exposition temporaire «Narbo Martius, renaissance d’une capitale »
Visites guidées des collections permanentes puis de l’exposition
Dimanche L’Horreum (l’entrepôt), galeries souterraines d’un marché sur le forum ? qui ne sont pas sans rappeler les cryptoportiques d’Arles visités lors de notre voyage de 2012.
— Le Clos de la Lombarde , un îlot urbain antique
visite guidée des Amis du Clos de la Lombarde
Les ports antiques de Narbo Martius
Si on avait une idée du port de Narbonne par les textes antiques et les travaux des chercheurs du début du XXe siècle, il aura fallu attendre les recherches des archéologues depuis une quinzaine d’années pour mieux comprendre ce système portuaire complexe évoluant au gré des modifications naturelles de son environnement et en localiser différents sites.
— Port-la-Nautique à l’embouchure du fleuve
— L’île Saint-Martin qui n’est plus une île, était un avant-port à l’entrée des lagunes, où nous visiterons un établissement portuaire avec un membre du Groupe de Recherches Archéologiques Subaquatiques Gruissanais (GRASG).
Dîner du samedi : le Bistrot à Narbonne
Déjeuner du dimanche : la Nautique à Port-la-Nautique
Plus grande chénaie de la France méridionale et 3e plus riche forêt européenne en insectes avec ses 2 400 espèces, la Grésigne conserve également de nombreux vestiges des occupations humaines en particulier médiévales.
St-Clément : la motte et son environnement à la lumière des dernières et innovantes recherches archéologiques
les fours de verriers du Pech de l’Aigle
le mur de « Froidour » ou mur du Roy
la réserve biologique de Montoulieu ou lorsqu’on laisse vivre la forêt sans les Hommes.
en compagnie de
Nicolas Poirier, archéologue médiéviste
(TRACES—UMR 5608-CNRS, )
Bernard Alet,
géographe de l’environnement
(GEODE—UMR 5602-CNRS)
Christophe Mendygral,
président du Centre Archéologique des Pays Albigeois (CAPA)
sympathique déjeuner au restaurantla Terrasse à Penne
le matin
Ambialet, cité de roc & d’eau
à la découverte de l’histoire de ce « Castelas » médiéval, site unique et insolite, lové dans un cingle du Tarn : son barrage, ses cases-encoches, son prieuré, sa chapelle romane et son église Saint-Gilles (XIesiècle),
un excellent moment de découverte et d’échanges en compagnie de Linda Ferré de l’AGIT.
l’après-midi
Historienne et archéologue, Sylvie Campech nous a reçu pour un atelier en sonjardin des saveurs de l’Histoire, niché auprès d’un ruisseau, à Villeneuve-sur-Tarn, havre de tranquillité et de fraicheur en cet été si chaud et sec .
Elle nous a fait découvrir des livres de cuisine et des savoir-faire ainsi que des saveurs épicées et aromatiques depuis l’Antiquité au début de XXe siècle ; visiter son jardin aromatique ; déguster les divers produits confectionnés par ses soins.
Vous pouvez faire sa connaissance et celle de ses activités en cliquant sur le logo des Causeries Culinaires.
L’exposition temporaire du
nous invite ainsi à la rencontre du dieu romain Mithra : Mithra a en effet fait l’objet d’un culte très surprenant dans l’Empire romain entre le Ier et le Ve siècle. Méconnu du grand public, il interpelle les spécialistes depuis plus d’un siècle. Mais depuis quelques décennies, l’archéologie et le réexamen des sources anciennes ont permis de démonter certaines idées reçues. L’exposition permet de remonter aux origines orientales de Mithra, de pénétrer au cœur des sanctuaires qui lui étaient consacrés, de faire connaissance avec ses adeptes et de s’interroger sur les conditions de la disparation du culte. Fidèle à lui-même, le musée Saint-Raymond s’est aussi attaché à faire le lien avec la culture pop .
Tout au long du parcours, le visiteur découvre de nombreux objets et sculptures venant de toute l’Europe, dont les magnifiques sculptures de Sidon, exceptionnellement prêtées par le musée du Louvre ou l’impressionnant groupe sculpté de Nida venu du musée de Francfort. Certaines sculptures n’ont jamais été exposées en France et les récentes recherches sont illustrées par des objets issus des fouilles de 2010 à Angers.
Un grand merci à son co-commissaire, Pascal Capus, pour cette très belle exposition et ses passionnantes explications.
Cette année 2022 est celle du centenaire de la découverte des peintures préhistoriques de la grotte du Pech Merle (Cabrerets, Lot) et aussi celle où son musée fait entièrement peau neuve et présente outre la Préhistoire du Quercy de Néandertal aux Gaulois, deux fac-simile de panneaux inaccessibles aux visiteurs de la grotte.
Bertrand Defois, directeur du développement culturel et touristique du centre de préhistoire du Pech Merle nous a fait l’amitié et le plaisir de nous guider dans la grotte et de nous présenter le musée dans ses nouveaux atours. Un excellent moment dont nous le remercions.
Nous avons également visionner le film « la grotte du Pech Merle » qui retrace l’étude scientifique des œuvres de la grotte, décrit les principales œuvres et les conditions de leur réalisation.
Réalisateur : Jean Pierre Baux,
Conseiller scientifique : Michel Lorblanchet (2016).
Aurignac est un des hauts lieux de la Préhistoire.
En 1860, les fouilles d’Édouard Lartet à l’abri d’Aurignac permettront d’identifier la plus ancienne culture préhistorique d’Homo sapiens qu’on nommera donc l’Aurignacien.
Mais c’est aussi grâce à ce site, que sera définitivement prouvée l’existence des Hommes préhistoriques, bien plus ancienne que celle calculée à partir de la Bible
Depuis plusieurs années, l’équipe de Mathieu Lejay et Lars Anderson a repris l’étude de ce site majeur en élargissant les recherches à Aurignac II, aux alentours de l’abri. Une campagne de fouilles se déroule actuellement et le matin, Mathieu nous présentera ces sites, leur histoire et le point des recherches.
Pour le déjeuner, nous profiterons de l’aire de pique-nique aménagée à proximité puis nous rejoindrons le musée de l’Aurignacien, soit par une balade sur le sentier de l’abri (1,2 km agrémentés de panneaux explicatifs), soit en voiture en fonction des préférences de chacun ou des conditions météo.
L’après-midi sera consacré à la visite commenté du Musée de l’Aurignacien au pied du village médiéval. Ce musée a évolué depuis notre visite de 2015.
De plus il présente cet été une exposition temporaire L’origine de l’Homme du mythe à la réalité qui nous permettra également d’en apprendre davantage sur Édouard Lartet et les décennies d’âpres débats qui ont abouti à la reconnaissance de la Préhistoire.
Ce n’est pas l’envie qui nous manque de nous retrouver pour nos excursions et voyages. Nous les reprendrons dès que la situation sanitaire le permettra.
Excursions Elles sont soumises aux conditions sanitaires mises en place par les lieux et les structures qui nous accueillent.
Les obligations telles que pass sanitaire, port du masque, etc. sont indiquées sur la fiche d’information et d’inscription de l’excursion.
Les participants s’engagent à les respecter ainsi que les mesures de covoiturage s’il y a lieu et aussi à informer l’association en cas de Covid 19 dans la semaine suivant la sortie, en retournant le bulletin d’inscription dûment signé ou en le remettant au plus tard au début de la sortie.
Covoiturage Pour mémoire, c’est notre mode habituel de déplacement lors des sorties.
Il ne peut se faire que sur la base du volontariat des conducteurs comme des passagers et dans le respect des précautions suivantes.
— 4 personnes par véhicule au maximum
— port du masque pour tous pendant tout le trajet
— fenêtres du véhicule ouvertes si les conditions le permettent
ou régulièrement ouvertes pendant le trajet pour un renouvellement de l’air de l’habitacle
— désinfection des poignées extérieures et intérieures
Voyage annuel
Mêmes conditions que pour les excursions.
La faisabilité de notre traditionnel voyage d’automne 2021 est à l’étude.
Nous souhaiterions mettre le cap sur la très riche région de Chauvigny (25 km à l’est de Poitiers) :
cité et chateaux médiévaux, musées archéologiques, grottes préhistoriques, agglomération gallo-romaine, nécropole mérovingienne , etc.
Comme promis, nous retournons à Cahors pour visiter en compagnie de Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, l’ensemble cathédral.
Le cœur de l’agglomération cadurcienne se trouve toujours sur la grande presqu’île formée par le Lot où les Romains fondèrent Divona, capitale de la cité des Cadurques et où la ville médiévale est toujours parfaitement visible comme en atteste la photo en tête d’article.
Laure Courget, directrice du service du patrimoine de la ville, nous a entraîné du Pont Valentré vers la ville médiévale en passant par l’amphithéâtre romain, nous présentant au travers des monuments et batisses, les grandes lignes de l’histoire de Cahors et la façon dont elle se donne à voir.
Après le déjeuner, nous avons déambulé dans les rues à la rencontre des chantiers terminés ou en cours qui permettent progressivement de revitaliser le centre-ville ancien.
La démarche mise progressivement en place depuis une vingtaine d’années permet de concevoir des réhabilitations d’immeubles médiévaux en s’appuyant sur une étude préalable d’archéologie du bâti et des projets établis en accompagnant avec les propriétaires tant sur le plan technique et culturel que financier.
Il est saisissant de constater combien les travaux de la fin du XIXe et du XXe siècle ont occasionné plus de dégats, de ruines, d’insalubrité que tous les siècles précédents et contribué à la création de taudis et à la paupérisation de ces quartiers.
Le Plan de Sauvegarde et de Mise en valeur de la ville a pour vocation de faire progressivement de ce cœur de ville , le quartier central de l’agglomération cadurcienne du XXIe siècle vivant et retrouvant sa mixité sociale.
Cette journée à la découverte des immeubles médiévaux et des chantiers de rénovation a été tellement passionnante et riche que nous avons remis au mois de février 2020, la visite de l’ensemble cathédral dont on a célébré en 2019 les 900 ans de la construction de la cathédrale. déjeuner au restaurant La Chartreuse
Dominant la plaine languedocienne, cet oppidum est un des plus célèbres du Midi de la France, connu depuis le milieu du XIXe siècle. Les fouilles menées jusque dans les années soixante, ont permis de mettre à jour, sur le sommet de la colline, une vaste agglomération aux ruines bien conservées et un très riche matériel archéologique présenté dans le musée du site.
Ce qui est frappant ici, c’est, comme l’écrit Philippe Boissinot qui a repris depuis 2017, l’étude de ce site majeur avec les techniques et les problématiques de notre XXIe siècle, la coexistence de constructions et d’objets qui se réfèrent à différentes civilisations, àla fois dans le temps et dans l’espace. On y voit en effet des vestiges qui relèvent des mondes grec, celte, ibère et romain. Enserune constitue un de ces melting- pots qui traduit, non pas l’univers froid des identités culturelles repliées sur elles-mêmes, mais celui d’espaces et de populations connectés dans ce monde dejà globalisé de la Méditerranée antique. Cela se traduit, non seulement par un arrivage de produits très variés, mais aussi par un syncrétisme culturel, donc des innovations qui soulignent le dynamisme de cette région et de cette agglomération en particulier – une « leçon » pour nous aujourd’hui.
Philippe Boissinot nous a accueilli sur son chantier de fouilles, sur les pentes de l’oppidum où ses campagnes de prospection ont permis de démontrer que ce site s’étendait tout autour du promontoire et formait une agglomération qui a fluctué avec le temps jusqu’à occuper plus de 30 hectares.Intéressante visite du site « classique » et le musée de l’oppidum, dernière occasion de le voir dans son état actuel, avant sa fermeture pour le grand chantier de réaménagement qu’il va connaître.
Outre l’exceptionnelle richesse archéologique, ce site est également remarquable par son panorama : les Cévennes au nord, les Pyrénées au sud et la plaine languedocienne qui s’étale à l’est jusqu’au littoral méditerranéen.
C’est aussi le meilleur point d’observation de l’étang de Montady dont le réseau principal de drainage a été réalisé au XIIIe siècle assainissant et rendant cultivables 425 hectares de marais.
déjeuner au restaurant le O'33
à Nissan-lès-Ensérune
Nos sorties nous ont souvent conduits en Dordogne et plus particulièrement dans la vallée de la Vézère, mais toujours à la découverte des sites et grottes ornées occupés par notre humanité alors que cette région fut antérieurement habitée par les Néandertals. Ces sites préhistoriques du Paléolithique moyen, sont nombreux en Dordogne et s’ils sont moins spectaculaires et peut-être, moins célèbres que les sites et grottes ornées de leurs successeurs, ils n’en sont pas moins passionnants.
Le matin, Brad Gravina qui co-dirige avec Emmanuel Discamps, la reprise des fouilles du Moustier, nous a présenté ce site majeur du Paléolithique moyen où fut identifié le « Moustérien » au XIXe siècle et dont l’étude est régulièrement reprise depuis, par les générations successives de préhistoriens.
L’après-midi, avec Alain Turcq, c’est à la grotte du Roc-de-Marsal à Campagne que nous avons découverte. Tout aussi importante, mais moins connue que Le Moustier, elle a par ailleurs, livré le squelette complet d’un enfant néandertalien d’environ 3 ans, visible au Musée National de Préhistoire des Eyzies. Vous pourrez en apprendre plus sur cette découverte en lisant l’article d’Alain publié en 1989 dans Paléo et disponible sur Persée Le squelette de l’enfant du Roc-de-Marsal. Les données de la fouille.
Chacune de deux visites nous ont permis de voir l’évolution de l’archéologie préhistorique et de ses méthodes depuis son origine.
Organisée grâce à l’association Adichats, cette journée nous a ené à la découverte des différents patrimoines qu’elle contribue à restaurer et faire vivre depuis plus de 35 ans. Nous avons aussi découvert sa démarche patrimoniale originale qui fait de l’histoire et des différents patrimoines, les principaux vecteurs de la création et du maintien des liens sociaux sur son territoire (cf son site Internet en cliquant sur Adichats)
Le matin, Laura Soulard nous a passionné en nous présentant l’exceptionnel ensemble des Casterasses, mottes castrales à Cabanac-et-Villagrains dont elle dirige les fouilles.
L’après-midi, à Villandraut, nous avons visité le palais forteresse qui fut construit au XIVe pour le pape Clément V, premier des papes d’Avignon, originaire du lieu.
Cette journée, conçue avec l’équipe du Musée Saint-Raymond, que nous remercions chaleureusement, nous a permis une double approche, muséographique et de terrain des origines de Toulouse et de sa région.
Claudine Jacquet nous a présenté la nouvelle scénographie du second étage du musée dédié à Tolosa.
D’abord agglomération de sites majeurs constituant la capitale préromaine des Tolosates, Tolosa devient une des plus grandes villes de l’Occident romain et veille sur la romanité à l’extrême Occident de la province de Narbonnaise. Les données de l’archéologie préventive de ces trente dernières années ont considérablement enrichi nos connaissances tout en posant de nouvelles questions.
Mathieu Scapin nous a conduit dans le quartier d’Ancely-Purpan où deux monuments attestent de l’existence d’une agglomération secondaire ou d’un sanctuaire rural aux portes de Tolosa :
un amphithéâtre aux techniques de construction bien particulières, visite passionnante malgré des conditions météo quelque peu pluvieuses et venteuses
une piscine de thermes (natatio), conservée dans les caves de la cité d’Ancely et qui a ébahi tous les participants.
Thomas Bert, chargé de mission de la ville de Gaillac, toute nouvelle labellisée Ville d’Art et d’Histoire, nous a accueilli toute la journée pour une très belle découverte du cœur ancien de la ville et de l’exceptionnelle exposition temporaire d’art chinois du musée des Beaux Arts.
Dans le centre ancien de la ville
au Musée des Beaux Arts, l’exposition temporaire qui présente 140 œuvres d’art des lettrés chinois à la cour impériale de la dynastie Quing à la République prétées exceptionnellement par le Musée d’Art de Pékin.
Pique-nique dans le très agréable et vivant parc de Foucaud
Bastide médiévale, comme son nom l’indique, Villeneuve-sur-Lot a commencé son histoire dès l’Antiquité.
Excisum
Cette agglomération antique du Ir et IIe siècle doit sa prospérité à sa situation au carrefour des voies antiques reliant Burdigala (Bordeaux) à Divona (Cahors) et de Lugdunum Convinarum (St-Bertrand-de-Comminges) à Vesuna (Périgueux) comme en attestent la fameuse table de Peutinger et l’Itinéraire d’Antonin.Des fouilles récentes, comme celles du sanctuaire menées par Alain Bouet (Ausonius) et la création d’un espace archéologique ont permis de re-documenter et présenter ce très intéressant site.
déjeuner au restaurant
&
« les règles du jeu »
de Chema Madoz
Visite guidée du musée de Gajac, musée d’art (XVIe-XXe s.) qui présente entre autres, des œuvres de Piranese et de son exposition temporaire consacrée à l’œuvre de Chema Madoz, photographe contemporain que vous pouvez découvrir sur son site d’artiste.
Plus d’infos sur le site des
À cheval sur le Lot, Villeneuve est une bastide fondée en 1264 autour d’un acte de paréage entre Alphonse de Poitiers et la puissante abbaye bénédictine d’Eysses. Seule la partie construite en rive droite adopte un plan régulier organisé tant sur la place que sur les axes de la rue de Paris et de la rue de Casseneuil. La partie gauche accueillait les artisans et les jardins, nous en apprendrons plus en suivant notre guide pour finir cette journée villeneuvoise.
Merci à Marie Lemaréchal du Pôle mémoire du service Patrimoine de Villeneuve qui nous a concocté ce programme.
En cette année inaugurale de la nouvelle réplique de Lascaux, le PIP en collaboration avec le musée d’Altamira et d’autres partenaires, propose une immersion dans l’univers des fac-similés, physiques ou virtuels, des grottes ornées ainsi qu’une approche historique des procédés de relevé ainsi que les nombreuses technologies innovantes et les savoir-faire techniques et artistiques qui participent à la création des fac-similés. C’est aussi l’occasion de mesurer l’apport des nouvelles technologies et des ressources virtuelles dans les domaines de la recherche, de la conservation et de la médiation.
Nous avons eu le plaisir de visiter cette exposition en compagnie de Noël Coye, chef de projet médiation scientifique et développement international du PIP et membre permanent du laboratoire TRACES de l’université Toulouse Jean Jaurès.
de la Préhistoire récente au Moyen Âge,
dans le bassin de l’Aveyron à l’est de Rodez
Roquemissou
(Montrozier, 12)
Visite du site en cours de fouilles
en compagnie de Thomas Perrin (CNRS-TRACES)
Partiellement fouillé dans les années 80 par P.-M. Blanquet, ce site offre une succession de niveaux qui vont de l’extrême fin du Paléolithique à la fin du Néolithique. Il présente en particulier une séquence de 3 millénaires, grâce à laquelle Thomas Perrin espère faire progresser les connaissances sur les interactions entre premiers paysans et derniers chasseurs à l’intérieur des terres.
Deux vidéos vous permettront de mieux connaître ce site et de suivre les recherches archéologique.
Églises fortifiées et forts villageois
de Sainte-Radegonde
Visites en compagnie de Diane Joy (service patrimoine de l’agglomération du Grand Rodez)
La commune de Sainte-Radegonde a conservé deux exceptionnelles églises fortifiées avec les vestiges de leurs forts villageois : l’église paroissiale, Ste Radegonde et l’église St-Jacques à Inières.
Un très intéressant complément à notre visite de St-Jean-d’Alcas
en octobre dernier.
Nos sorties dominicales nous ont déjà entrainés en vallée du Vicdessos, à la découverte de son patrimoine préhistorique (grotte de Niaux) ou médiéval (château de Montréal-de-Sos).
Jean-Noël Lamiable, hôte passionnant et passionné nous a mené cette fois-ci, à la découverte des traces laissées par le pastoralisme et l’exploitation du fer.
comme en témoigne la photo en en-tête. Un excellent endroit pour parler de l’exploitation du fer à la mine du Rancier (bibliographie en bas de page) et comprendre le site du château de Montréal-de-Sos. La publication des 16 années de recherches archéologiques qui lui ont été consacrées est en cours et fait l’objet d’une souscription.
Petite halte pour découvrir le très particulier monument aux morts de Capoulet fait à partir d’une sculpture de Bourdelle représentant la guerre sous la forme de trois figures : la Peur, la Souffance et la Mort.
Ce monument est né de la volonté de Paul Voivenel, neuropsychiatre, écrivain et maire de la commune, profondément marqué par la Grande Guerre.
Pour terminer, démonstration du travail du fer à la forge « catalane » des Forges de Pyréne à Montgailhard.
brève bibliographie sur la mine du Rancier :
René Garmy, Il était une mine… (roman)
Paris : Éditions sociales internationales , 1936
René Garmy, La « Mine aux Mineurs » de Rancié (1789-1848) Paris, Montchrestien, 2e édition, 1970
Henri Rouzaud, Histoire d’une mine aux mineurs
Toulouse, Ed. Privat, 1908
à noter que Le Barry, Maison des patrimoines à Auzat,
consacre ses 3 salles d’exposition à tous les thèmes abordés lors de cette sortie et bien d’autres. Elle propose de nombreuses animations dont des balades culturelles au Rancier.
Mais non, toutes les grottes préhistoriques du Quercy ne sont pas des grottes ornées paléolithiques ! Il en est une aux très beaux volumes et concrétions, sur le rebord aveyronais du causse de Limogne, que les paysans de la fin du Néolithique ont utilisé pour extraire l’argile, déposer leurs morts, entreposer les denrées alimentaires et objets précieux et même se réfugier.
C’est une passionnante visite de cette grotte remarquablement étudiée et mise en valeur qui vous attend .
Vestiges tout aussi spectaculaires : le dolmen de la Pierre Martine (le plus grand du Lot pour ceux qui aiment les records), bâti à la même époque et, bien cachée à proximité, la carrière d’où ont été extraites des pierres pour la construction des mégalithes.