Archives de catégorie : Manifestation

Assemblée générale : présentation de travaux archéologiques aidés

A l’occasion de notre assemblée générale du 28 mars, des responsables d’opérations aidées en 2024 par notre association, viendront présenter leurs travaux l’après-midi, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).

Programme en cours d’élaboration

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photo d’en-tête : Cadayrac, campagne 2019, vue du mur de l’angle sud-ouest de la galerie du temple © Martine Joly.

 

 

 

 

Présentation de travaux archéologiques aidés

A l’occasion de notre assemblée générale du 16 mars, des responsables d’opérations aidées en 2023 par notre association, viendront présenter leurs travaux à 14 h 30, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).

Au programme

Julie Bachellerie
Le traitement thermique des silex au Solutréen : nouvelles données
par Julie Bachellerie, docteure associée, TRACES, SMP3C, Université Toulouse Jean Jaurès

 

Martine Joly


Nouvelles recherches sur l’occupation antique de Cadayrac
(Salles-la-Source, 12) par Martine Joly, enseignante-chercheuse, TRACES, RHAdAMANTE, Université Toulouse Jean Jaurès, UMR 5608-TRACES) et Rafaelle Algoud, doctorante Université Toulouse Jean-Jaurès, UMR 5608-TRACES

 

Indrafo Rabe
Le projet de médiation scientifique « IndianOceania »
, présentation vidéo par Indrafo Rabe, doctorante, Université Savoie-Mont Blanc

 

 

photo d’en-tête : Cadayrac, campagne 2019, vue du mur de l’angle sud-ouest de la galerie du temple © Martine Joly.

 

 

 

 

Présentation de travaux archéologiques aidés

A l’occasion de notre assemblée générale du 11 mars, des responsables d’opérations aidées en 2022 par notre association, viendront présenter leurs travaux à 14 h 30, salle de projection de l’Ancien collège à Montauban (82).Guilhem Constans

Guilhem Constans & Émilie Garcia-Tarac
(TRACES, université Toulouse Jean-Jaurès)
La grotte des jonquilles (46), un nouveau jalon du 2d mésolithique

Christelle Ehrhardt

 

Christelle Ehrhardt (Ausonius, université Bordeaux-Montaigne)
L’ensemble funéraire de Neujon à Monségur (33), nouveaux éléments sur une occupation tardo-antique et médiévale

Antoine Laurent

Antoine Laurent (TRACES, université Toulouse Jean-Jaurès)
L’analyse de l’art en 3D :
de la grotte Chauvet aux statues-menhirs, le projet Archæoroom

document A. Laurent

 

Le sauvetage   archéologique   de  la  place  de  la  Cathédrale     à Montauban

À l’issue de notre assemblée générale, vers 16 h 15,
cette conférence nous sera proposée par Françoise Echasseriaud, responsable de cette opération en 1983-84.

A l’annonce de la réalisation d’un parking souterrain, les archéologues amateurs locaux et  la Circonscription Régionale des Antiquités Historiques informent la municipalité du potentiel archéologique de ce lieu. En effet, si la place existe depuis la construction de la cathédrale à la fin du XVIIe siècle et a subi de nombreux remaniements (notamment un nivellement au XIXe s. et une grande tranchée anti-aérienne lors de la seconde Guerre Mondiale), les textes et témoignages anciens établissent clairement la présence d’un îlot urbain dès le XIIIe s. puis d’un couvent de Clarisses[1] ruiné pendant les Guerres de religion. La nécessité d’un sauvetage urgent est admise par tous mais il devra s’effectuer en suivant les travaux sans les retarder, avec peu de moyens de terrain et aucun pour les études post-fouilles, contrairement à ce qui se fera ensuite avec l’avènement de l’archéologie préventive.

Ce sauvetage a constitué jusqu’aux toutes récentes fouilles préventives de la Place Nationale la plus grande opération archéologique menée au cœur de la ville de Montauban et la première fouille urbaine de la région Midi-Pyrénées.

[1] D’où le nom de « Place des Monges »

Sur les traces d’Émile Cartailhac

à l’issue de notre assemblée générale

une conférence ouverte à tous
le 16 mars 2019 à 17 h précises

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Sandra Péré-Noguès, maître de conférences (université Toulouse2 Jean Jaurès, TRACES), s’intéresse depuis longtemps aux pionniers de l’archéologie et co-dirige actuellement avec Noël Coye, un PCR (projet collectif de recherche) autour d’Émile Cartaihac.

Toulousain depuis l’adolescence, il participa activement à vingt ans, en 1865 à la création de la galerie de préhistoire du Muséum de Toulouse  (la première en Europe voire au monde) dont il constitua une partie des collections. Il fut tout au long d’une passionnante carrière, un scientifique pragmatique et curieux et l’ un des premiers et plus actifs promoteurs de l’archéologie préhistorique.

Émile Cartailhac portrait conservé au musée des Augustins de Toulouse
Émile Cartailhac
portrait conservé au musée des Augustins de Toulouse

Sandra  nous guidera sur ses traces et nous montrera comment l’étude  des fragments d’une carrière peut mener à l’histoire de l’archéologie préhistorique. Vous pouvez retrouver la biographie d’Emile Cartailhac, l’ensemble de ses archives et l’exposition virtuelle du voyage qu’il fit en Grèce en 1896  sur le site

Tolosana

Les premiers éleveurs de la Corne de l’Afrique

à l’issue de notre assemblée générale

une conférence ouverte à tous
le 17 mars 2018 à 17 h précises
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Jessie Cauliez, préhistorienne, chargée de recherches au CNRS (TRACES-Toulouse)
travaille sur les premières sociétés agro-pastorales de la Méditerranée nord occidentale, de la Corne de l’Afrique et de Afrique australe.
Sa brillante présentation des travaux sur les premiers éleveurs de la Corne de l’Afrique, dans le bassin du Gobaad en République de Djibouti a passionné tout l’auditoire.
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Le fer du Pays Bassar (Togo)

à l’issue de notre assemblée générale

une conférence à deux voix, ouverte à tous

Notre présidente, Marie-Pierre Coustures (Université Jean-Jaurès de Toulouse) et sa collègue Caroline Robion-Brunner (CNRS) nous présenteront leurs travaux sur la production du fer en pays Bassar.

Bas Fourneau Bassar
Bas Fourneau Bassar

Le pays Bassar est une des principales régions sidérurgiques d’Afrique de l’Ouest. Grâce aux travaux de l’archéologue américain Philippe de Barros (1983, 1985, 1986), ce district métallurgique est connu pour avoir produit du fer dès 400 ans avant notre ère. A partir du 14ème siècle de notre ère, son activité s’intensifie pour cesser au début du 20ème siècle.

Les recherches menées dans le cadre du projet SIDERENT (Sidérurgie et Environnement au Togo), financé par l’Agence Française de la Recherche (ANR) et dirigé par Caroline Robion-Brunner depuis 2013, ont mis en évidence une diversité des techniques mises en œuvre pour transformer le minerai en métal et une histoire des populations impliquées dans les activités sidérurgiques complexe.

La quantité de fer produite durant les dernières décennies excédait la consommation locale. Durant cette période, les métallurgistes mettent en place une sectorisation géographique de la chaîne opératoire : les villageois de Dimuri se spécialisent dans le charbonnage ; autour de Bandjeli et au nord de Bassar, les métallurgistes extraient et réduisent le minerai ; le fer est transformé par les forgerons de Bitchabe et des alentours, ainsi qu’au sud de Bassar. Les techniques d’épuration de la loupe de fer brut ont été retranscrites et analysées par l’ethnologue Stéphan Dugast (1986). Elles se révèlent originales et complexes.

Une session expérimentale in situ a été organisée en février 2016 dans le village de Bitchabé. Les participants à cette expérience, descendants de forgeron, n’avaient jamais pratiqué cette opération d’épuration. Sous les conseils des anciens, ils ont reconstitué au mieux les gestes et les outils nécessaires pour forger des préformes en fer. Cette activité ancestrale très importante dans l’économie locale ancienne, abandonnée depuis environ un siècle, a fait l’objet d’un film documentaire en cours de montage à l’Ecole Supérieure d’Audio-Visuel de Toulouse.